eeeeet non le blog n’est pas terminé!
Le Pérou c’est fini, les valises sont maintenant à Paris pour de nouvelles aventures mais je vais clore ce chapitre en beauté (si le site me le permet!). Alors pour votre plus grand plaisir, les articles reviennent…
VENDREDI 23 DECEMBRE
Les paysages se succèdent mais ne se ressemblent pas…
n°1 : Traversée du désert d’Arequipa
n°2 La réserve des vicuñas (les cousin du guanaco!)
n°3 Les flamants roses
n°4 : De la neige à 4900m
n°5 Des condors et la vallée de Colca
JEUDI 22 DECEMBRE
Au marché d’Arequipa on trouve de tout, mais ce qui est époustouflant c’est les pommes de terres (la papas). Il y en a tout simplement des tonnes, des petites, des grosses, et de toutes les couleurs (plus de 3000 variétés cultivées rien qu’au Pérou quand même!)
Ollyuco, j’ai essayé de la cuisiner celle là! toute douce, gorgée d’eau et délicieuse en tortilla
Les fameuses pomme de terres déshydratées, après la récoltes elles sont éparpillées dans un champs dans lequel elles vont geler, puis placées au soleil. En séchant, elles se vident de toute leur eau, prennent la consistance de la pierre ponce (!) et se conservent trèèès longtemps. Et il parait que c’est super bon en purée!
Bon, le meilleur pour la fin, c’est quand même pas tous les jours qu’on manges des cerises (et quelles cerises!) un 22 décembre!
JEUDI 22 DECEMBRE
Les retrouvailles faites à Huaraz, nous partons au Sud, à Arequipa (après 8h de bus de nuit et un avion, les transports en série reprennent du service!).
Et à Arequipa, la ville blanche au pied du Misti, s’il y a une chose à voir c’est le Monastère de Santa Catalina… Une véritable ville dans la ville, faite de ruelles, de patios, de maisonnettes coupées du monde dans lequel vivaient de riches (voire très riches) religieuses et leurs servantes à partir du XVIe siècle.
Le reste en images!
Des lavoirs en demi-potiches
Des portes et des portes dans tous les sens
Des Boutots hyper photogéniques!
Et des murs aux couleurs éclatantes, le jardin Majorelle n’est pas loin!
LUNDI 19 DECEMBRE
Le débarquement a bien eu lieu!
Sonnés, décalqués par le décalage horaire mais bel et bien là. C’est une nouvelle aventure qui commence, le sud du Pérou en famille. Vamonos 
Parce que Roxane l’a si bien fait
Et parce que j’ai aussi un peu la flemme…
Parce que parait-il la cuisine péruvienne est une des plus variées du monde et que les grands chefs commencent à la réinterpréter (!).
Parce que j’en ai « bouffé » pendant des semaines.
Parce que c’est bon.
Parce que parfois c’est moins bon…
Parce que manger c’est la vie.
…bref, pour régaler vos papilles d’un peu de « culinarité » péruvienne!
C’est là ! ->http://perouxana.blogspot.com/p/cuisine.html
jettez-y un oeil, ça vaut le coup!
SAMEDI 17 DECEMBRE
Bon, quelques jours de bulle post trek c’est bien sympathique (surtout quand il y a une cheminée, un graaaand canapé, un chocolat chaud, un chat gringo et une vue imprenable sur la cordillère..!) mais il ne faudrait quand même pas prendre le risque de s’ennuyer!
Et comme ce n’est pas notre genre, nous prenons notre courage à deux mains, sortons les fesses du canapé et repartons à l’aventure : ce matin c’est mountain biking!
Mmmh les bonnes têtes de vainqueurs!
Traduction : on nous dépose à 4000m d’altitude avec un vélo, un casque, et le cœur bien accroché. Le but du jeu est simple, il ne nous reste plus qu’à descendre jusqu’à Huaraz (3052m) à travers les champs, petits chemins et tout petits villages sans tomber. Adrénaline et émotion. Trop bon!
Juste avant d’arriver à Huaraz
2 françaises, une grande montagne (la cordillère blanche pour ceux qui ne suivent pas !), une tente, des bonnes chaussures de marche, un poncho et un moral d’acier… et c’est parti pour 4 jours de teck ! (Et un article tout en images)
Jour 1 : la maison sur le dos et en avant
Un réveil à l’aube, un micro qui secoue et le sentier qui s’ouvre devant nous.
Des femmes qui se reposent
Des villages enfoncés dans la cordillère
Des moutons qui laissent leurs traces
Des lamas dans le paysage (si si, le blanc au fond!)
Un campement sous le soleil
Et une vue fantastique
Jour 2 : oh tient, il pleut…
Un col à 4750m sous la neige
La vue la plus belle des andes (raté!)
Un lac bleu azur
Jour 3 : oh tiens, il pleut encore !
Des chaussures trempées
Des vaches pour compagnons de route
Un marais interminable
Des arbres rouges (qui ne poussent qu’au delà de 3000m)
Des casquettes SERNANP* (les mêmes que les guarda parque, claaaasse^^)
*SERvicio Nacional de los Aereas Naturales Protegidas
Un campement improbable (et salvateur avec toute cette pluie)
Jour 4 : donc derrière la brume il y avait des montagnes ?
Derrière les nuages, du ciel bleu
Celle que nous aurions du voir au sommet
Une compagne de route improbable
Après l’effort le réconfort! (un filet mignon énoooorme!)
Et c’est tout pour Santa Cruz, et pourtant il en manque encore beaucoup : la avena-chocolat pour le petit dej, le gaz qui ne marche pas, les sardines à remettre sous la pluie, les chemins mal indiqués (et ratés!), les grottes salvatrices et toutes ces petites choses que des photos ne peuvent pas toujours immortaliser
Ca y est, c’est la grande aventure, je suis au milieu de la cordillère blanche, THE BIG montagne du Pérou pour une mission treck!
Demain, départ 6h avec Fanny pour 4 jours de rando au milieu de la sierra, des lacs turquoise et les vicuñas 
(et on espère pas trop de pluie).
Hasta luego chicos et rendez vous à la fin de la semaine pour un super-bilanen images!
la cordillera vu de la réserve de calipuy… et qui nous fait baver! (et si vous regardez bien elle devrait vous rappeler quelque chose : elle a posé pour le logo de la paramount!)
Je ne peux pas continuer de parler de ce voyage au Pérou sans évoquer notre refuge, notre gite du bonheur, ce lieu douillet et chaleureux qui nous remet en selle quand nous en avons besoin : Huanchaco et notre auberge attitrée, Naylamp !
Parce que c’est depuis là que je peux communiquer avec le monde extérieur (viva le wifi, viva skype !) et que je peux alimenter ce ptit blog… Mais ce n’est pas tout ! Il y a l’eau chaude !! Rendez vous compte ! Et même un lave-linge, des lazagnes au menu du restau et une petite cuisine pour se mijoter ses propres petits plats. Un retour au confort, et mine de rien, ça fait du bien.
Naylamp c’est aussi une tortue enooorme qui squatte notre dortoir dès que la porte est entrouverte et qui adore fouiller dans les sacs (et me terroriser quand j’émerge de la sieste !).
Mais Huanchaco, ce n’est pas que Naylamp, c’est aussi une petite ville de pêcheurs, un marché planqué dans ses ruelles garni de poisson frai, fruits et de légumes de petits pains chauds, et même de fromage si la chance s’y
met (bon, c’est du cheddar, mais on fait avec !).
Le marché et la poste de Huanchaco!
Bon, et soyons honnêtes, l’été qui arrive pas a pas c’est aussi un bon argument. Le soleil montre le bout de son nez, le short sort de la valise, le pacifique et ses vagues nous appellent, et irrésistiblement… on se sent en vacances !
Première leçon de surf avec Marco (et oui, oui, messieurs dames, pour ceux qui se posent la question, je surfe les vagues DEBOUT sur le surf ET sur l’eau ! C’est génial, quand je serai grande je serai surfeuse^^).
